Nicolas Sarkozy, le président responsable
Selon un nouveau sondage Ipsos publié dans le Point, notre Président Nicolas Sarkozy voit sa côte plafonner à +8 points d'intentions favorables et avoisinnant ainsi les 50%.
Une
embellie dans les sondages qui s'explique notamment par l'attitude
"volontariste" de Nicolas Sarkozy face à la crise financière et à celle
du Caucase, mais aussi par la stature internationale que lui a conférée
la présidence de l'Union européenne.
Enfin, l'absence de réelle
opposition favorise aussi cela alors que les ténors du PS sont toujours
empêtrés dans la préparation de leur congrès.
Et puis, il faut
bien reconnaitre que Nicolas Sarkozy a fait preuve d'une formidable
énergie face aux crises, ce qui a d'ailleurs impressionné de nombreux
observateurs étrangers.
Nous lui devons aussi d'indéniables
succès diplomatiques comme l'Union pour la Méditerranée en bonne voie
de réalisation et promise à un beau succès.
C'est d'abord auprès
des catégories populaires que notre Président remonte le plus.
Notamment après le fameux discours de Réthel, lorsque le chef de l'Etat
a annoncé, le 28 octobre, dans les Ardennes, plusieurs mesures en
faveur de l'emploi, notamment les contrats aidés, et sur ses critiques
envers l'attitude de certains banquiers.
Aussi paradoxal que
cela puisse paraître, la crise est toujours une "malchance" pour les
chefs d'Etat. Elle est une "chance" pour Sarkozy qui lui permet de
remonter dans les sondages.
Et puis, soyons honnêtes, son style,
sa façon de faire de la politique à chaque instant a profondément
changé. De plus, les Français ont le sentiment qu'ils ne sont pas seuls
face à la crise. Dans un contexte anxiogène, ils se sentent
relativement rassurés.
Toutefois, restons pragmatiques.
Il
ne faudrait pas que Nicolas Sarkozy se contente seulement de pointer
les responsabilités, ce qui est déjà une bonne chose, mais aussi il est
plus que nécessaire qu'il parvienne à mettre en place des mesures.
Et
puis, l'arrivée du président américain Barack Obama et la fin de la
présidence française de l'UE prévue pour fin décembre fait que Sarkozy
ne sera plus la principale figure du pouvoir occidental.