Il n'y a pas d'athées comme d'athéisme ...
Puisque, comme l'écrivait Edward Young : La nuit venue, l'athée cède presque à la tentation de croire en Dieu.
Il y a seulement des hommes et des femmes qui se sont détournés de Dieu, des choses de la foi, voire de la religion puisque là en est le vecteur, mais il n'y a pas d'athées. Les véritables athées sont rares, pour reprendre une phrase de Victor Hugo.
Ne pas croire même que Dieu existe, c'est quelque part déjà accepter l'idée de son éventuelle existence. Et puis, il suffit bien souvent à un supposé "athée" de se retrouver seul, dans la nuit, pour presque instinctivement tourner ses pensées vers le Créateur et murmurer des paroles ressemblant à une prière.
L'athée se targuera peut-être du fait qu'il cultive le doute "philosophique" mais ne sait-il pas, cet ignorant candide, que le croyant doute lui aussi ? Et que finalement, il n'y a pas plus sceptique qu'un croyant ...
Car douter fait partie de la foi. Il n'y a nul foi sans doute, c'est même l'élément porteur de la foi.
Il n'y a de véritables intégristes que les athées, en fait, ou du moins ceux qui se revendiquent comme tels. Leur convictions jusquauboutistes qui consistent à affirmer que "Dieu n'existe pas" m'a toujours fasciné ... asséner une telle vérité avec une telle force est un très beau morceau de foi inébranlable. Bravo.
Mais que répondre finalement à une personne convaincue d'avoir raison et que "sa" vérité est la bonne ?
Rien. Et nous perdrions temps et salive à tenter de lui expliquer qu'il se fourvoie en conjonctures somme toutes personnelles. Et rien n'est plus usant que de chercher à convaincre un convaincu.
Je les laisse suivre leur route et qu'ils me laissent suivre la mienne.
A bon entendeur ...