La France tend la main à nos frères syriens
Première visite d'un chef d'Etat français en Syrie depuis 2002, Nicolas Sarkozy s'est posé aujourd'hui sur l'aéroport de Damas où il a été accueilli par son homologue Bachar El-Assad à sa descente d'avion.
Le
but de cette rencontre étant de renouer le dialogue franco-syrien et
réintégrer ce pays dans le concert des relations internationales.
"Nos
deux pays sont en train d'ouvrir une nouvelle page de leur relation", a
déclaré le Président français au quotidien syrien Al Watan affirmant
que la contribution de Damas est "irremplaçable" dans le réglement des
conflits au Proche comme au Moyen-Orient.
Pour Nicolas Sarkozy
cela ne fait aucun de doute : la paix dans cette région si troublée
passe par la main tendue que la France offre à la Syrie.
Pour
l'instant, la Syrie semble décider à pratiquer une politique
d'ouverture en direction de la France, de l'Union européenne, d'Israël
par le biais des discussions indirectes qui reprendront dans les
prochains jours à Istanbul, et des Etats-Unis, même si Damas attend de
voir quelle est l'administration américaine qui sortira des élections
de novembre.
Bien joué diplomatiquement de la part de notre président.
On
ne peut pas ignorer un Etat au seul prétexte que celui-ci ne
respecterait pas les droits de l'homme. Il est très facile de critiquer
une nation le cul assis dans son fauteuil.
Cela fait causer dans les salons parisiens mais cela ne fait jamais progresser le schmilblick.
Le
Proche-Orient, terre troublée, mais aussi terre de contrastes, où les
civilisations, les cultures s'entremêlent; il est un pont entre
l'orient et l'occident.
Notre salut viendra de cette région du monde.
C'est là que tout a commencé, c'est là que se jouera comme s'est toujours joué le destin de l'humanité depuis près de 3000 ans.
Ce serait une faute de l'oublier.