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OTHELLO
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15 janvier 2008

Largué au milieu des fauves ...

BISOUNOURSC'est effarant de constater à quel point ce monde est méchant. Comment le cynisme et la haine de chacun pour soi règne en maître. Nous vivons une époque "froide" et sans âme, où la création est absente. C'est un univers sans humour, ce siècle du tout consommable où l'on ne sait plus aimer.

Tant en politique que partout ailleurs, je ne supporte plus ces mesquineries et ces remarques caustiques, assassines, cette cruauté permanente qui envahit chaque milieu, jusque dans les cours de maternelle.

Je ne supporte plus ces faux sourires, ces rapports froids et tendus, ces gens qui épient leur voisin pour mieux les critiquer, les descendre au cours de discussions autour de la machine à café. Cette ambiance de haine permanente me déplait.

Je ne supporte plus ce monde de merde. Et parfois, j'éprouverais même l'envie de pleurer, assis seul dans mon coin, chez moi, tellement je ne me reconnais plus parmi ces monstres, ces gens qui n'ont plus aucune âme ni chaleur humaine. Ce monde absent de gentillesse, ce monde où il faut critiquer sans cesse, où l'on ne sait plus s'émouvoir, applaudir, apprécier, discuter ou chanter.

Je ne supporte plus. Plus rien. L'enfant que je suis regarde ce monde d'adultes désabusés, désenchantés, qui marchent tels des moutons vers l'abattoir et le regard sur leurs souliers. Jamais un sourire, jamais une chanson sur les lèvres. Rien. Pas même l'envie de regarder le ciel, il est si beau. On ne pense qu'à soi et qu'à son petit confort. On ne pense qu'à vitupérer, gueuler, critiquer, insulter. Je ne me reconnais plus dans cette société de grandes personnes trop sérieuses.

Voilà mon humeur en ce jour si funeste encore. Je vais devoir vivre, sortir et serrer des mains à ces gens que je n'aime pas. Ou plutôt dont je n'aime pas leurs airs de faux-semblants. Je vais devoir vivre encore ce jour au milieu de ces bêtes fauves, de ces chacals, de ces charognards et subir leurs discussions stériles, fades, les critiques sur untel, unetelle. Comme si l'on n'avait que ca à s'occuper. Et pas un mot sur les étoiles, les fleurs, la vie.

Je regarde par ma fenêtre et j'ai envie de pleurer. Pourquoi je suis né dans ce monde à la con ? J'ai l'impression d'être une île au milieu d'un océan de fureur. Tout s'agite, tout bouge, tout remue et moi j'ai pas envie de me bouger, j'ai pas envie de m'agiter. Je me sens largué.

J'ai envie de tout plaquer, finalement. A quoi me sert encore de vivre dans un monde que je n'aime pas ? Suis-je trop lâche pour ca ? C'est fort possible.

Je suis trop gentil pour dire "merde".

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Commentaires
S
Sage décision<br /> Amitiés
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Y
Merci à vous de vos mots qui me touchent et me font sentir moins seul dans cette société.<br /> <br /> Je tâcherais à toujours laissé allumer mon feu intérieur qui m'anime, histoire de rechauffer les coeurs qui probablement cherchent eux aussi de la chaleur.<br /> <br /> Amitiés.
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S
au contraire tu dois rester fier de ce que tu es une personne avec du coeur..et de dire que ces autres les méchants sont des pauvres car ils ont oubliés la douceur, ils ne savent plus apprécier un paysage, la douceur d'un mot, le petit détail qui change la vie...<br /> Ce sont eux les malheureux car ils ne savent plus aimer resentir les choses...<br /> Et pour finir je t'envoie...j'espère que cela pourra te consoler...<br /> <br /> Une petite bise...et un sourire...d'Alsace
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OTHELLO
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