Barack Obama enflamme le monde et la jeunesse à Berlin
Comme il y a plus de quarante ans, un président du nom de Kennedy avait enflammé les berlinois avec son "ich bin ein Berliner", un autre démocrate s'est adressé à la "nouvelle génération" d'Allemands, d'Européens, les invitant solennellement à s'unir pour abattre les murs entre alliés, races et religions et relever ensemble les défis de la planète.
C'est
devant plus de 100 000 personnes, massées au pied de la Colonne de la
Victoire, au coeur de la capitale allemande, que le candidat à la
Maison Blanche a prononcé son discours, empli d'espoir et d'humanisme.
"Une
nouvelle génération, notre génération, doit laisser sa marque dans
l'histoire". Face au terrorisme, au réchauffement climatique, à la
drogue, la prolifération nucléaire, "nous ne pouvons pas nous permettre
d'être divisés", a t-il déclaré.
Et de faire remarquer que le
XXIe siècle s'était "ouvert" dans un monde plus interdépendant
qu'auparavant dans l'histoire humaine.
Toutefois, a t-il ajouté,
ce rapprochement ne s'est pas fait sans "entraîner de nouveaux dangers
qui ne peuvent pas être endigués par les frontières ou les océans",
a-t-il poursuivi.
Et aucune nation, confie t-il, aucun pays
aussi puissant soit-il "ne peut relever seule ces défis", a fait
observé le sénateur démocrate.
"L'Amérique n'a pas de meilleur allié que l'Europe", a t-il ajouté.
Mais
"un vrai partenariat exige un travail constant et des sacrifices... des
alliés qui savent écouter, apprendre les uns des autres et surtout se
faire confiance".
Et demander alors aux Européens de venir aider
les Américains à poursuivre leur engagement en Afghanistan. "Pour le
peuple d'Afghanistan, et pour notre sécurité commune, il faut terminer
le travail", a-t-il dit.
Enfin, évoquant la chute du Mur de Berlin en 1989, il a appelé à abattre d'autres murs.
"Les
murs entre les alliés de longue date, de part et d'autre de
l'Atlantique, ne peuvent pas rester debout. Les murs entre les pays les
plus riches et les plus pauvres ne peuvent pas rester debout. Les murs
entre les races et les tribus, entre les indigènes et les immigrants,
entre chrétiens, musulmans et juifs ne peuvent pas rester debout".
Bravo, M. Obama.
Des paroles qui réchauffent le cœur et nous remplissent d'espoir.
Mais c'est le peuple américain qui vote, M. Obama, pas les Européens
Mais merci pour vos mots.